IL Y AVAIT UNE SORCIERE qui PRATIQUE

IL Y AVAIT UNE SORCIERE qui PRATIQUE

LES DIVINITES


LES DEESSES MERES GAULOISES

Voici un site intéressant sur les celtes en général et les Gaulois en particulier :

 

http://http://jfbradu.free.fr/celtes/les-celtes/savoir-plus-desses-meres.php3

 

ce lien ne fonctionnant plus je vous renvoie sur celui-ci :

 

https://www.persee.fr/doc/linly_1160-641x_1906_num_25_1_12442

 

picture of Epona

(Source : http://www.epona.net/)

 


20/06/2018
0 Poster un commentaire

DÉESSE ISHTAR

ISHTAR représente les différentes facettes de la divinité féminine babylonnienne et assyrienne.

 

Elle est souvent assimilée à INANNA, la déesse de Sumer. Certains auteurs pensent qu'elle est liée beaucoup plus encore à la déesse sémite ASTARTE (ASHTART)

 

Elle pourrait être la fille de la lune ou du soleil mais on la retrouve à remplacer le dieu de la lune et de gouverner le calendrier lunaire, cela la met en relation avec le cycle des saisons, la croissance  et la récolte des produits de l'agriculture.

 

Résultat de recherche d'images pour "Ishtar divinité guerriere"

 (Source : Pinterest.fr)

 

ISHTAR figure dans deux mythes mésopotamiens :

 

- elle se rend dans le monde souterrain pour récupérer TAMMUZ son fils et amant sacrifié à la suite de leur mariage sacré. cf. "La Descente d'Ishtar aux enfers", récit qui date de la fin du IIéme millénaire av. J. C.

En l'absence d'Ishtar, les plantes dépérissent, les humains et les animaux perdent l'envie de s'accoupler jusqu'au jour où retrouvant et sauvant son fils et amant, elle retourne sur terre.

 

Tous les ans, ISHTAR devait ainsi sacrifier son fils et amant afin de confirmer les lois de la nature et de la végétation ; et chaque fois, elle le veillait et le priait avant de descendre aux Enfers pour voler à son secours.

 

- C'est dans "L'épopée de Gilgamesh" que  figure également ISHTAR. Déesse de l'amour celle-ci s'offre à GILGAMESH mais ce dernier la repousse dédaigneusement. Le mépris du héros dissimule sa peur de subir le même sort que TAMMUZ c'est-à-dire de trouver la mort sur la couche de la Déesse.

Rendue furieuse par le refus de GILGAMESH, ISHTAR crée avec son père un taureau céleste gigantesque destiné à encorner GILGAMESH. C'est ENKIDU, l'ami de GILGAMESH qui tuera l'animal.

ISHTAR se venge et envoie une maladie à ENKIDU qui le fait mourir à petit feu. C'est à ce moment que GILGAMESH fait voeu de ne jamais mourir et part en quête de l'immortalité.

 


 

En Mésopotamie, la divination faisait partie intégrante  de la vie quotidienne de même que les rites magiques et les sacrifices sanglants destinés à conjurer les périls, le mauvais sort, les mauvais présages.

L'astrologie était une forme de divination soumise à ISHTAR car c'était elle qui gouvernait les planètes et les étoiles. Le zodiaque était appelé la ceinture d'ISHTAR. A cette époque on considérait que le mouvement des planètes affectaient la vie terrestre.

On dit aussi qu'en tant que maitresse de la nuit, elle suscitait les rêves prémonitoires.

 

(SOurce : La GRande Déesse-mère de Shahrukh HUSAIN ed. Evergreen)

 

 

 

 


13/10/2018
0 Poster un commentaire

LA PUISSANCE DE LA GRANDE DEESSE PAR STARHAWK

"La religion de la Grande Déesse est peut être la plus ancienne religion du monde occidental. Ses racines remontent plus loin que le christianisme, le judaïsme et l’islam, plus loin que le bouddhisme et l’hindouisme, et elle est très différente de toutes les « grandes » religions.

 

Dans son esprit elle serait plus proche des traditions des amérindiens ou des chamans de l’arctique. Elle ne se fonde ni sur des dogmes ou des réglementations, ni sur des écritures ou un livre saints. La croyance à la Grande Déesse se base sur la connaissance de la nature, et trouve son inspiration dans les mouvements de la lune et du soleil, le vol des oiseaux, la lente croissance des arbres, et le passage des saisons. Le symbole ancestral de l’indicible est la Déesse. Elle a mille noms et autant de visages. Elle est la réalité derrière beaucoup de métaphores. Elle est la vérité, elle est l’évidente déité, elle est dans tous les êtres, dans tout ce qui est vivant. Elle n’est pas hors le monde, elle est le monde, et elle est tout ce qui fait le monde : la terre, les étoiles, les pierres, l’eau vive, le vent, les vagues, les feuilles et les branches, les boutons et les fleurs, les femmes et les hommes.

 

La Déesse –ancienne et intemporelle, la premières de tous les Dieux ; la protectrice des chasseurs du néolithique et des premiers marins, celle sous la protection de laquelle ont été apprivoisés les premiers animaux, ont été trouvées les premières plantes médicinales ; celle à l’ombre de laquelle ont débuté les premiers travaux manuels, celle à qui étaient dédiées les premières pierres levées, celle qui a inspiré les premiers chants et les premiers poèmes, celle qui survit aujourd’hui bien plus fort qu’elle ne le fit à la Renaissance. Elle n’est pas simplement remise au goût du jour, mais bien plus elle vit une nouvelle naissance, une nouvelle création.

 

Ce sont avant tout les femmes qui sont à l’origine de ce phénomène, et qui tirent la Déesse de son long sommeil, elle, la représentation de la « légitimité et de l’aspect bénéfique du pouvoir des femmes ». Elle n’est pas définie comme un ensemble d’attributs, celles qui participent à son retour parlent plutôt de bonheur créatif, de fructification du cœur et l’esprit. L’image de la Déesse inspire les femmes, les aide à se sentir divines, ressentir leur corps comme sacré, leurs règles comme une bénédiction, les agressions comme un bienfait, la colère comme un moyen de se nettoyer, et leur pouvoir, qu’elles peuvent, selon le cas, maîtriser, ou laisser exprimer son côté destructeur, comme la grande force qui est source de vie.

A travers la Déesse les femmes peuvent découvrir leur force, éclairer leur esprit, accepter leur corps comme étant à elles seules, et accepter l’existence des sentiments. Elles peuvent s’éloigner des rôles qui leurs sont dévolus et devenir elles mêmes. Mais pour les hommes aussi la Déesse est importante. La contrition des hommes par l’autorité patriarcales de Dieu le Père est certes moins évidente mais non moins tragique que celle des femmes.

 

Le symbole de la Déesse permet aux hommes de découvrir et d’intégrer l’aspect féminin de leur nature, qui est souvent ressenti comme l’aspect le plus profondément enterré de leur personnalité. L’amour de tout ce qui vit est l’éthique de base de la religion de la Grande Déesse.

 

Toute chose vivante doit être respectée et protégée. Ceci reconnaît toutefois que la vie nourrit la vie, et que parfois il faut tuer pour survivre, mais il ne faut jamais ôter la vie sans raison..."

 

(Source : texte de Starhawk in  "La puissance de la Grande Déesse")

 


17/09/2018
0 Poster un commentaire