IL Y AVAIT UNE SORCIERE qui PRATIQUE

IL Y AVAIT UNE SORCIERE qui PRATIQUE

LES SABBATS


PRATIQUE MODERNE DES 12 LUNES

 

 
Merci à Liliane Sept-Lunes Guerin·pour le droit de partage
 
Bien que nous n’ayons pas de preuves historiques claires indiquant la manière dont chaque nuit ai été célébré, cela n’a pas empêché les praticiens modernes de la tradition Nordique “Heathen” (Allemande/Scandinave) de créer leurs propres coutumes et pratiques.

 

Le rituel se pratique avec une douzaine de bougie rouge et commence le 20 décembre, la veille du Solstice d’hiver. La 1er nuit, on allume la 1er bougie, la 2e nuit on allume la 2e bougie à l’aide de la première et ainsi de suite. L’autre méthode est d’utiliser seulement une grosse chandelle rouge qui fera à elle seule les 12 nuits.

20 DÉCEMBRE - 1er NUIT - LA NUIT DES MÈRES

Celle qui honore nos origines, la Terre-mère, l’énergie féminine ainsi que nos ancêtres maternelles. Elles étaient considérées les gardiennes du clan, celle qui maintiennent la famille en une unité solide.

21 DÉCEMBRE - 2er NUIT SOLSTICE (ou la chasse sauvage)

Où l’on médite sur le cycle. Ce qui s’est passé, ce que j’ai semé, récolté. Comment j’aurais pu mieux le faire ? J’ai reçu quoi de mes ancêtres et je laisse quoi à ma descendance ? Également, dans une pratique moderne qui se veut égalitaire dans les genres, la deuxième nuit vas inclure une pensée pour “nos pères”. Après tout, c’est à partir du Solstice que les jours vont commencer à allonger et le soleil est un symbole d’énergie masculine.

Les neuf nuits suivantes sont inspirés des neuf nobles vertus. Il existe des variations et certain praticien se concentrent sur des Dieux différents au lieu des vertus.

22 décembre - 3. Vertu - Courage

23 décembre - 4. Vertu - Vérité

24 décembre - 5. Vertu - Honneur

25 décembre - 6. Vertu - Fidélité

26 décembre - 7. Vertu - Hospitalité

27 décembre - 8. Vertu - Discipline

28 décembre - 9. Vertu - Excellence

29 décembre - 10. Vertu - Harmonie

30 décembre - 11. Vertu - Persévérance

31 DÉCEMBRE - 12e NUIT - LE SERMENT DU SANGLIER

Ce serment était conclu en mangeant du sanglier. C’est l’équivalent des bonnes résolutions à prendre pour la nouvelle année. Puisque nous ne sommes plus à l’époque d’Astérix et Obélix, son cousin proche, le cochon fera très bien l’affaire. Vous êtes végétarien ? Prenez une image ou une petite figurine de cet animal et mettez y votre intention pour le nouvel an. L’objet vous rappellera toute l’année durant vos résolutions prise au jour de l’an.

Étant donné que de nombreux païens ont des membres de leur famille qui fête le traditionnel Noël chrétien, l’idéal est de réserver ce «jour de Noël» pour se réunir avec le reste de la famille non païenne. La noble vertus “Hospitalité” le jour 7 pourrait se déplacer dépendant du jour que vous célébrez en famille.

 

 


06/12/2018
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En attendant MABON

Mabon (21 septembre)

 

C'est le temps de l'équinoxe d'automne et la récolte tire à sa fin.

Les champs sont presque vides, parce que la récolte a été ramassée et stockée pour l'hiver qui arrive.

Mabon est le milieu de la fête de la moisson et nous prenons quelques moments pour honorer les saisons changeantes et célébrer la deuxième récolte.

Autour du 21 septembre, pour beaucoup de Païens et de Wiccans, c'est un temps de remerciements pour les choses que nous avons, la récolte abondante ou autres bénédictions.

 

La Science de l'Équinoxe :

 

Deux jours par an, les Hémisphères sud et du Nord reçoivent la même quantité de lumière solaire.

C'est parce que la terre est inclinée à 90 degrés par rapport au soleil et le soleil est directement sur l'équateur.

En latin, l'équinoxe de mot traduit par "égaler la nuit." L'équinoxe d'automne a lieu sur ou autour du 21 septembre et son homologue du printemps autour du 21 mars. Si vous êtes dans l'Hémisphère nord, les jours commenceront à raccourcir après l'équinoxe d'automne et les nuits deviendront plus longues - dans l'Hémisphère sud, le changement est inverse.

 

Traditions Mondiales :

 

L'idée d'une fête de la moisson n'a rien de nouveau.

En fait, les gens l'ont célébré pendant des millénaires, dans le monde entier.

En Grèce antique, Oschophoria était un festival tenu à l'automne pour célébrer la récolte de raisins pour le vin.

Vers 1700, les Bavarois ont inventé Oktoberfest, qui commence en réalité la dernière semaine de septembre et c'était un temps de grande fête et de gaieté, toujours existante aujourd'hui.

Le festival du milieu de l'Automne en Chine est célébré la nuit de la Pleine lune et est un festival honorant l'unité familiale.

Remerciements :

Bien que le jour férié américain traditionnel de l'automne, Thanksgiving, en novembre, beaucoup de cultures voient le deuxième temps des récoltes de l'équinoxe d'automne comme un temps pour offrir ses remerciements.

Après tout, c'est le temps où l'on compte la récolte faite, où l'on voit la graisse de nos animaux et si votre famille pourra manger pendant l'hiver qui arrive.

À l'origine, le jour de Thanksgiving était célébré le 3 octobre, ce qui a beaucoup plus de sens pour l'agriculture.

 

En 1863, Abraham Lincoln a publié sa "Proclamation de Thanksgiving", qui a changé la date au dernier jeudi de novembre.

En 1939, Franklin Delano l'a ajusté une fois de plus, le faisant passer au deuxième jeudi, dans l'espoir d'augmenter les ventes du jour férié après la grande dépression.

Malheureusement, tout cela a désorienté les gens.

Deux ans plus tard, le Congrès l'a finalisé, disant que le quatrième jeudi de novembre serait celui de Thanksgiving, chaque année.

 

Les symboles de la Saison :

 

La récolte est un temps de remerciements et aussi un temps d'équilibre - après tout, il y a autant d'heures de lumière du jour et que d'obscurité.

Tandis que nous célébrons les cadeaux de la terre, nous acceptons aussi que le sol meurt.

Nous avons la nourriture pour manger, mais la récolte est brune et inerte.

La chaleur est derrière nous, le froid devant.

Quelques symboles de Mabon :

Légumes d'automne. Pommes et tous les aliments fait avec. Graines et cosses Paniers, symbolisant la collecte de la récolte Faucilles et faux Raisins, vignes, vin

Vous pouvez utiliser n'importe lequel d'entre eux pour décorer votre maison ou votre autel à Mabon.

 

Amitiés :

 

Les anciennes sociétés agricoles ont compris l'importance de l'hospitalité - il était crucial de développer une relation avec vos voisins, parce qu'ils pourraient être ceux qui vous aideront quand votre famille est à court de nourriture.

Beaucoup de personnes, particulièrement dans les villages ruraux, célébraient la récolte par de grandes fêtes, avec boisson et repas.

Après tout, le grain est fait dans le pain, la bière et le vin étaient fait et le bétail était abattu pour l'hiver arrivant.

 

Célébrez Mabon vous-même avec une grande fête !

 

Magie et Mythologie :

 

Presque tous les mythes et les légendes populaires en ce moment de l'année se concentrent sur les thèmes de vie, mort et renaissance.

Pas beaucoup de surprise, quand vous considérez que c'est le temps à lequel la terre ne commence à mourir avant que l'hiver ne survienne!

Demeter et Sa Fille

Peut-être le mieux connu de toutes les mythologies de récolte est l'histoire de Demeter et Persephone.

Sa fille, Persephone, a attiré l'attention d'Hadès. Quand les Enfers ont enlevé Persephone, le chagrin de Demeter a causé la mort de la récolte sur la terre.

Au moment où elle a finalement récupéré sa fille, Perséphone avait mangé six graines de grenade et était condamnée à passer six mois de l'année dans les Enfers.

Ces six mois sont le temps où la terre meurt, commençant à l'équinoxe d'automne.

La Déesse Inanna

La Déesse Sumerienne Inanna est l'incarnation de la fertilité et l'abondance.

Inanna est descendu dans les Enfers où sa soeur, Ereshkigal, gouvernait.

Erishkigal décréta qu'Inanna pourrait seulement entrer dans son monde d'une certaine manière - dénudée de ses vêtements et de ses possessions terrestres.

Au moment où Inanna arrivait, Erishkigal lacha une série de fléaux sur sa soeur, tuant Inanna.

Tandis qu'Inanna rendait visite aux Enfers, la terre a cessé de croître et de produire.

Un vizir ramena Inanna à la vie et la renvoya sur la terre.

Tandis qu'elle revenait à la vie, la terre retrouva son ancienne gloire.

 

Célébrations Modernes

 

Pour les Druides contemporains, Mabon est la célébration d'Alban Elfed, qui est un temps d'équilibre entre la lumière et l'obscurité.

Beaucoup de groupes Asatru honorent l'équinoxe d'automne comme un festival sacré dédié à Freyr.

Pour la plupart des Wiccans et des Néo-païens, c'est un temps de communauté et de parenté.

Il n'est pas rare de trouver une célébration de Jour de Fierté Païenne ( la Pagan Pride) liée à Mabon.

Souvent, les organisateurs incluent une promenade alimentaire parmi les festivités, pour célébrer la générosité de la récolte et partager avec les moins chanceux.

Si vous voulez célébrer Mabon, offrez des remerciements pour les choses vous avez et prenez du temps pour réfléchir sur l'équilibre dans votre propre vie, honorant tant l'obscurité que la lumière.

Invitez vos amis et famille pour un banquet et offrez vos bénédictions parmi la famille et la communauté.

 

(Source : Lunia)

 


12/09/2018
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RITUEL DE KORRIGANNE POUR LAMMAS

Prenez du blé et placez les brins en 4 bouquets chacun tourné vers une des 4 directions (nord, est, ouest, sud).

Au centre placez un grand récipient dans lequel vous verserez de l'eau (issue directement de la nature de préférence, évitez le robinet ou les eaux minérales), puis des fleurs de saisons que vous aurez préalablement cueillies.

Laissez-les flotter. Chaque personne participant au rituel se munira d'une bougie, de préférence de cire d'abeille, sinon une bougie jaune orangée, si vous n'en avez pas, des bougies blanches font toujours l'affaire!

Chaque personne doit se placer autour du récipient central, les bouquets de blé à l'extérieur.

 

Si vous êtes plusieurs formez un cercle.

 

Maintenant déclamez à haute voix :

 

"Oh Dieu Lugh à la longue main,

Accompagne ce jour sans attendre demain,

Rejoins cette assemblée

En ce long jour d'été."

Posez-vous, inspirez, visualisez.

Dites (remplacez "nous" par "je" si vous faites ce rituel en solitaire) :

"Le temps des moissons est venu

Ainsi passent les saisons,

Et nous savons ce qui est dû

D'un été généreusement fécond.

Merci du don dont tu nous gratifies

Nous apprécions chacun de tes fruits.

Nous gouterons à chaque repas,

Les bienfaits de Lughnasadh."

 

Laissez les bougies se consumer.

 

Profitez, fêtez, mangez, dansez, sortez, vivez autant que vous le pouvez !

 

(Source :Korrigane·Lundi 30 juillet 2018)

 


02/08/2018
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FETER LUGHNASAD VERSION SORCIERE SOLITAIRE

Sorcière solitaire je suis et j'ai naturellement envie de fêter les sabbats avec des soeurs sorcières mais je n'en pas dans mon environnement...

 

Pas de problème, les sabbats c'est un moment privilégié pour me retrouver seule avec moi-même, personnellement, moi-je... En somme je cultive mon EGOOOOO

 

Nan, je laisse une bonne grosse place au SOi et au Divin naturellement

 

Alors je fais quoi ???

 

Au programme, cette année :

 

- Décoration de mon autel bien entendu aux couleurs de Lughnasad

 

-Méditation dans la forêt avec bain de forêt en prime "une petite" balade de 2 heures me paraît bien sympathique

 

-Offrandes pour remercier de tous ce que j'ai reçu depuis Lughnasad et encore et toujours gratitudes...

 

- Pour finir, un chant et un tirage de cartes divinatoires aux couleurs de Lughnasad que j'ai trouvé ici: http://www.lesarcanesdemorrigann.com/pages/consultations/consultations-des-sabbats/lughnasadh-lammas.html

 

Lughnasadh c'est le temps de l'abondance, de soi vers l'extérieur et de l'extérieur vers soi, un passage pour savourer ce dont nous avons pu profiter au cours de nos actions passées, de tout ce que nous avons accompli et de partager avec autrui ce que notre coeur nous dicte, nous dit...

Et dans mon cas, ce peut-être un sourire pour la personne qui passe sur le chemin devant ma maison ou bien laisser des offrandes à Gaïa bien sûr ou bien à la faune de mon jardin et apporter de l'eau au pied des arbres par ce temps de canicule...

Faites ce que votre coeur vous dicte, le maître mot : gratitude, abondance, partage, joie, fête...

 

La richesse n'est pas nécessairement matérielle, elle est symbolique, spirituelle, créative et on trouve toujours quelqu'un à qui profite nos "bienfaits"

 

Et vous, les solitaires en particulier qu'en est-il pour vos festivités ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


02/08/2018
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LUGHNASAD, LUGHNASADH, Lúnasa (LAMMAS) : un peu d'histoire

Lughnasadh ou Lugnasad se fête le jour de la maturité de tous les fruits. Le sens étymologique du terme est «assemblée de Lug ».

C'est une fête dont on a très peu de sources Gauloises, de fait nous sommes obligés de nous tourner vers l'Irlande, une fois de plus. Et là, les sources sont très pertinentes.

Lugnasad était une fête en l'honneur de la Déesse Tailtiu qui représentait la Terre-Mère en Irlande, l'Irlande elle-même mais en tant qu'Omphalos (le nombril du monde, le point de l'espace où se rejoignent le ciel et la terre, les morts et les vivants, mais aussi où s'annihile le temps).

La souveraineté féminine de l'Irlande est ainsi mise en évidence, comme c'est souvent le cas. C'est Lug en personne qui fut le promoteur de la fête en l'honneur de sa nourricière. Celle-ci est morte pour assurer la pérennité de son peuple et chaque fête lui permet de « revenir » pour maintenir la richesse matérielle.

Pour célébrer cette fête, les jeux étaient à l'honneur, des jeux funèbres en l'honneur de la Mère de Lug. Les richesses doivent être exposées : or, argent, jeux, musique etc. On faisait aussi des concours d'éloquence, le tout dans la bonne humeur (pas de querelles, l'amitié devait prévaloir avec l'honnêteté, la légèreté). La magie noire était interdite également.

Lugnasad était une fête obligatoire (sous peine d'orgueil et de vieillissement prématuré mais pas de mort comme pour Samonios), divine, perpétuelle, royale garantissant la paix et l'abondance. Les druides y assistaient en faisant des concours de rhétorique et de sciences dans un esprit de coopération, les guerriers aussi mais pas à cheval et en paix, et enfin le peuple des agriculteurs, respecté pour sa fonction utile à la royauté et au bien-être de chacun.

En transposant cela pour la Gaule celtique, la fête peut tout à fait demeurer une fête en l'honneur de notre sol et de la Terre-Mère (sans son aspect de fertilité dévolu ici au roi) tout en fêtant la souveraineté de son Fils Lugus, un des Dieux les plus

importants du panthéon celtique gaulois également.

 

(Source : http://www.autourdelalune.com/astrologie-et/fetes-druidiques-et-astrologie.html#ixzz5MoXUqFe)

 

[...]

 

Dans sa thèse soutenue à l’université de Boston en 1962 sur l’antique Lugnasad et ses rites, la journaliste et folkloriste irlandaise Màire MacNeill étudie les origines, les rites et la persistance de cette fête dans l’Irlande chrétienne. Elle relève 195 sites où des célébrations ont lieu aux alentours du 1er août. Le plus connu est la montagne Croagh Patrick où des milliers de pèlerins affluent le dernier dimanche de juillet (Reek Sunday) pour la gravir et y déposer des fleurs ou des céréales. Pour MacNeill, ce n’est autre qu’une des nombreuses survivances de Lugnasad.

D’autres coutumes ont perduré : la visite des fontaines dont on fait le tour dans le sens du Soleil en exprimant ses vœux de prospérité et de bonne santé. Ce rite est attesté dans les écrits irlandais du XVème siècle. Il faut aussi souligner la survivance des foires traditionnelles : celles du comté de Clare et de Kerry font toujours la joie des touristes.

Bien sûr, comme le relève MacNeill, ces célébrations étaient dénuées de toute signification païenne. Il s’agissait d’un simple folklore colorant la vie chrétienne des Irlandais. L’appellation Lugnasad était d’ailleurs inusitée, puisqu’on ne célébrait plus Lug et les anciens dieux. C’est au XIXème siècle que resurgit Lugnasad avec la redécouverte du paganisme qui a bonne presse chez les romantiques. Étrangement, ce ne sont pas les Irlandais mais les Britanniques qui se passionnent pour ce passé celtique. C’est compréhensible : l’Irlande n’avait jamais perdu ses traditions celtiques qui rythmaient toujours la vie des Irlandais modernes christianisés.

Des mouvements néodruidiques se sont en revanche formés dès le XIXème siècle en Angleterre, au Pays de Galles et en Bretagne. Le néopaganisme n’ayant pas de liturgie officielle, les rituels varient selon les pays et les groupes. Là où certains préfèrent mettre l’accent sur la convivialité et le partage, d’autres souhaitent imiter au maximum les rites antiques. Enfin, certains se concentrent sur la transcendance et l’aspect spirituel. Même le choix de la date peut varier : la nuit du 31 juillet au 1er août, ou celle du 1er au 2 août. Certains groupes fêtent même le 7 août, soit l’exact milieu entre le solstice d’été et l’équinoxe d’automne. Notons que dans l’hémisphère sud, Lugnasad se célèbre le 1er février.

Outre ces variations, l’ensemble des néopaïens celtisants s’accordent à voir dans Lugnasad une fête célébrant la terre nourricière et généreuse, l’été au maximum de la chaleur et de la fructification. Comme pour leurs ancêtres, c’est aussi une occasion propice au partage et à la dégustation des mets faits à base de produits de la nouvelle récolte.

Enfin, une des coutumes les plus répandues dans les groupes néodruidiques est de faire circuler parmi les membres réunis en cercle une couronne de chêne, symbole de l’année qui s’écoule. En effet, le paganisme celte a une vision cyclique et non linéaire du temps. L’apogée n’est que le début du déclin. Si Lugnasad est le point culminant de l’été et de la fructification, c’est aussi le signe annonciateur de l’écoulement de l’année. Il n’est pas loin, l’automne qui verra la Nature entrer dans un sommeil avant de renaître au printemps après les sombres mois d’hiver..

Nicolas Kirkitadze

 

(Source : https://www.breizh-info.com/2017/08/06/75044/lugnasad-fete-celtique-de-recolte-de-souverainete)

 

Et encore :

 

L’ours, emblème guerrier et royal, est associé à la fête.  En Gaule, la déesse Artio, dont le nom est celui de l’ourse, en marque le caractère féminin. La constellation de la Grande Ourse féconde  la Terre Mère de ses rayons cosmiques. La fête, dans sa signification cosmique, célèbre les épousailles entre le Ciel et la Terre.

Le cheval, pour ce qu’il représente de vélocité, de beauté et de vigueur sexuelle est également un symbole associé à la fête. Animal psychopompe, le cheval rappelle que la mort participe à la vie dans le cycle de la nature.

Le corbeau, oiseau de bon augure associé à Lug est également un symbole de Lugnasad. Dans la tradition des Celtes, le corbeau était un messager du divin. Le corbeau a été associé au roi Arthur. Dans la légende arthurienne, il représentait l’aspect solaire du personnage légendaire, mi roi, mi-dieu. La tradition chrétienne a inversé le symbolisme du messager des dieux celtes. Le corbeau devint l’oiseau de mauvais augure, caractérisé par la noirceur de son plumage.

Le chêne, symbole de force et de stabilité, est associé à cette fête. Lugnasad donne lieu à une cérémonie festive d’hommage symbolique au soleil et à la Terre nourricière. Cette fête est l’occasion de débattre des affaires du groupe constitué. C’est le moment propice aux assemblées de bilan pour la période passée et de projets pour la période à venir.

La période de Lugnasad (15 jours avant le 1er août et 15 jours après) est favorable aux alliances, aux mariages à l’essai qui étaient pratiqués par les Celtes et aux contrats de mariage conclus après une période d’essai satisfaisante.

Le 6 août est célébrée la Transfiguration de Jésus qui, sur le Mont Tabor, a révélé sa nature divine sous une forme glorieuse à trois de ses disciples : Pierre, Jacques et Jean. La Bible décrit l’événement :…son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.

Le 13 août était célébrée la fête préchrétienne de Diane, la Déesse Mère. En Gaule, elle était nommée Diane Némétone, associée au bosquet sacré. La déesse était représentée avec à la main une branche de pommier et un vase à cyder. Le cyder était un mets fait d’un chevreau rôti, embroché sur des branches de noisetier, accompagné de pommes. Au Moyen Âge, la fête du 15 août, dédiée à l’Assomption de Marie, la mère de Jésus, devait faire oublier la fête païenne. Ce n’est pourtant qu’en 1950 que le Pape Pie XII institue le dogme de l’Assomption de Marie.

Le deuxième dimanche de juillet se déroule la Troménie de Locronan dans le Finistère, une déambulation religieuse conduite par le clergé chrétien. Tous les six ans, la Grande Troménie rassemble les fidèles qui parcourent le périmètre du territoire accordé à Saint Ronan.

 

(Source : http://www.gwyon-mab-wrach.bzh/lugnasad-2/)

 

 


31/07/2018
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